J’ai toujours aimé poser des mots sur le papier. J’ai toujours eu la chance de pouvoir m’exprimer par n’importe quel moyen. J’ai toujours eu un milliard de stylos et de carnets pour pouvoir m’épancher sur différents sujets. J’ai toujours ressenti le besoin de me livrer. Joies comme peines, j’ai toujours aimé écrire. Naturellement, ce sont des textes qui me sont propres. Enfant, j’étais très nulle en “expression-écrite”. Heureusement, j’avais une aide au devoir qui venait à la maison et me sauvait la mise. De quelle que forme que ce soit, dès que l’école venait s’immiscer dans ma vie d’enfant, adolescente et jeune adulte, j’étais une piètre rédactrice.
Aujourd’hui, je ne me sens pas plus légitime (si l’on peut parler ainsi) qu’hier ! En revanche, j’apprécie penser et écrire ce qui m’anime au quotidien. Au même titre que lire, écrire offre une forme de concentration différente sur une action que selon moi, nous oublions trop souvent à ce jour. Et pourtant, écrire est si salvateur ! C’est également coucher sur le papier ou sur l’ordinateur, des mots (maux) qui ne demandent qu’à sortir. Talonnés par le digital quotidiennement, nos cerveaux finissent par mettre de côté quelque chose d’essentiel pour l’humain (l’humanité) !
En ce moment, la grande mode est à l’ “écriture thérapeutique” alors qu’il existe tellement d’autres formes d’écriture. Comme d’hab, dès qu’un phénomène devient trop “tendance” et hyper propulsé sur les réseaux sociaux, je prends la fuite. Souvent, je me dis, “mais oh les gars, comment avez-vous pu oublier nos fondamentaux ?” On dirait toujours que les gens « découvrent » un nouveau truc de ouf ! Sauf erreur ou ignorance de ma part, nous n’avons interdit à personne de réfléchir et de prendre un peu de recul sur tout ce qui gravite autour de nous, pour ENFIN revenir à des bases nécessaires à l’entretien de nos caboches.
Oui aux innovations technologiques, non pour devenir des cons ! Après tout, “Ecrire, c’est respirer !”, comme le dit très justement cette chère @susiemorgenstern